Dans notre quotidien, nous sommes en mesure d’appréhender et d’absorber l’ensemble de nos tâches aussi bien au niveau de notre travail que dans nos activités annexes. Il y a bien quelques aléas qui nous sortent de cette routine de temps en temps, mais suffisamment peu pour nous permettre de rester bien installé dans notre zone de confort, qui est notre univers, dans lequel nous nous sentons rassurés, où nous avons nos repères et où nous nous construisons. Nous y sommes si bien, pourquoi en sortirions-nous ?
Cet environnement nous structure, devient notre référentiel à tel point que nous ne voyons les choses que sous un seul angle, sans ne plus nous en rendre compte par ailleurs.
Si nous sortons de cette zone de confort, notre cerveau va nous lancer un signal d’alerte, nos sens vont s’affoler et nous ressentirons dans notre chair la désagréable sensation que quelque chose ne va pas. Conscient que nos mécanismes cérébraux ne s’affolent pas pour rien, nous retournerons dans notre monde bien à nous, avec ses points de repère tangibles, quitte à nous sentir oppressés par moment.
Seulement, se forcer à sortir de cette zone, c’est accepter de s’ouvrir, de sortir de son environnement immédiat et de se (re)découvrir. C’est accepter de déconstruire son savoir pour le reconstruire. C’est accepter le changement.
Ce bol d’oxygène indispensable est source d’enrichissement aussi bien sur le plan personnel, intellectuel ou relationnel, que sur le plan collectif.
Prendre le temps de respirer
Dans le développement d’une entreprise, le cadre de vie normé, une culture entrepreneuriale forte… constituent autant de paramètres qui viennent établir cette zone de confort. Cela est structurant et apporte de la sécurité, permettant ainsi un développement avisé.
Cependant, arrive le moment où la machine se grippe, où les collaborateurs se demandent pourquoi de telles règles internes existent, où ils n’avancent plus « vers » mais « contre » … cette remise en question est indispensable pour la survie de l’entreprise, mais cette prise de conscience ne peut se passer de l’apport d’un regard extérieur ou d’une « déconnexion – reconnexion ».
Quand un ordinateur « plante », c’est pourtant ce que l’on fait de manière quasi instinctive pour lui permettre de relancer ses programmes et de fonctionner correctement. Or nous aussi, de temps en temps, nous avons besoin de ce « Reset » salvateur, non seulement au niveau individuel, ce que nous faisons lorsque nous prenons des vacances, mais aussi au niveau collectif. Car pour dynamiser le groupe, il est nécessaire de le sortir de sa zone de confort pour lui faire expérimenter quelque chose de nouveau, lui permettre de se redécouvrir, de percevoir ensemble clairement les objectifs pour lesquelles il s’investit. Il est primordial de resserrer ces liens qui commencent à se distendre.
L’école des systèmes vivants rend possible cette « déconnexion – reconnexion » grâce à l’immersion en pleine nature pour vivre une aventure commune aux sources de la vie, et prendre le temps de se poser les questions essentielles favorisant un nouvel élan avec une équipe plus forte et plus soudée après cette expérience hors normes.
Sortir de sa zone de confort c’est se donner la possibilité de voir le monde différemment et donc de laisser la porte ouverte aux idées créatrices et à l’intelligence émotionnelle. C’est s’offrir un management plus harmonieux autour d’une équipe tournée vers un objectif commun. Et surtout, c’est élargir le champ des possibles et gagner en résilience.
Donc, sortir de sa zone de confort, c’est s’offrir un regard neuf permettant une saine remise en question soit pour conforter nos modes de vie existants, soit pour amorcer un changement salutaire.
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