L’immersion naturelle et le réapprentissage du vivant sont deux principes importants des stages et séminaires de l’Ecole des Systèmes Vivants. Cet article vous propose de comprendre comment les milieux naturels influent sur le fonctionnement de notre cerveau et de quelle manière il est possible d’en bénéficier.
Notre cerveau réagit aux stimuli de la nature
Une étude américaine a permis de mettre en évidence le rôle prépondérant de la nature dans notre capacité à résoudre des problèmes complexes. Les participants ont été invités à marcher pendant plusieurs jours dans un milieu naturel, sans technologie (dont les téléphones portables). Au bout de quatre jours, ils ont dû résoudre des problèmes et des tâches complexes nécessitant réflexion et créativité. Résultat : les performances ont été supérieures de 50% par rapport à un groupe témoin qui n’a pas suivi l’expérience de déconnexion et d’immersion.
En effet, les chercheurs pensent que la nature posséderait des effets réparateurs sur notre cerveau. C’est le cas notamment des parties qui sont mobilisées par les médias et par la technologie. Ceci a pour conséquence de limiter nos capacités créatives et de réflexion. Le milieu naturel induirait donc une fascination qui mettrait le cerveau dans un « mode par défaut ».
Au Japon, une étude a démontré que lors de marches en forêt, notre cerveau réagissait à un ensemble de stimuli. C’est le cas de la vision, des sons et des odeurs, mais également des molécules et substances présentes dans l’air. Par exemple, les hormones végétales, les huiles essentielles, ou les molécules sécrétées par les végétaux. Ces substances entreraient ainsi dans les processus de régulation biologiques et psychologiques. Elles influeraient à la fois sur nos capacités cognitives, nos humeurs, mais également sur des paramètres comme la pression artérielle ou le taux de glucose dans le sang.
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